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Aprilia RS 125, la sportive sauvage !

 

      La RS Harada Replica de Sébastien

 

La RS de Yogi (talonnettes, siouplaît !)

 

Sympa et n’ayant pas peur pour sa belle RS, Yogi m’a proposé de la tester, durant notre concentre dans le Vaucluse, sur la route du Col de Murs. Ni l’un ni l’autre ne savions ce qui nous attendait …

Bon, je me dis que pour commencer, le mieux est d’être dans le sens du départ. A côté de la bécane, je vais pour la tourner et là, zut, point de poignées à l’arrière. Dis, Yogi, comment on fait pour la déplacer ? Ben tu montes dessus ! Ah …

Me voici juchées sur la RS. Bon, j’ai le bout des orteils qui touche par terre (selle 800 comme la vara, mais un peu moins large donc je touche un peu mieux). Ca commence bien, j’ai une marche arrière en demi-tour à faire en poussant sur la pointe des pieds ! Déjà, j’essaie la position de conduite sur béquille.

Première impression : c’est où les cale-pieds ? Je glisse mon pied droit vers l’arrière, encore, encore, m’enfin, je suis couchée sur la bécane et … hop, ça y est, j’ai le droit. Je cherche le gauche de la même manière et là, tout d’un coup, je me demande si j’ai raison d’essayer … Démarrage. Yogi m’a expliqué que la première ne commence à tirer qu’à partir de 3000 tours. Bref, inutile, comme sur ma Vara, de démarrer sur un filet de gaz. J’essaie, tof tof, et puis je cale. Une fois, deux fois, puis plus rien. Diantre. Yogi pense que j’ai noyé la RS en redémarrant, et du coup la prend, la pousse, essaie de démarrer en seconde, mais rien, elle ne veut pas. Mais Val a raconté cet épisode là bien mieux que moi (Redtape – tout ce que Val a retenu).

Bref, j’arrive enfin à décoller, cette fois c’est un démarrage en côte, je fais 2 mètres avant de caler, c’est un progrès. Du coup, j’ai compris la procédure, je tourne franchement la poignée des gaz, maintiens mon embrayage, et hop c’est parti. On retrouve la bande en haut de la route, et voici les virages du col de Murs.

Et là, autant j’étais dubitative sur les démarrages, autant je sentais des vibrations désagréables à 5-6000 tours, autant au bout de 5-6 km je commence à prendre confiance en moi et dans la bécane. La position hyper sport est finalement hyper agréable en virage : pas besoin de réfléchir, mes yeux sont tout de suite là où il faut, les virages s’enchaînent doucement d’abord, le temps de m’habituer au coup de pied au c… à 6000 tours et au frein arrière inexistant, et je commence à manier poignée des gaz, contrebraquage, et frein avant avec délectation.

La route du col de Murs est très agréable. Je prends de plus en plus d’assurance, et rejoins finalement la troupe et Séb qui roule aussi en RS. Il n’allume pas et je peux m’accrocher dans sa roue. Plus loin, je suis derrière Béa et je sais qu’elle, elle allume en virage autant que le lui permet sa XLR. J’arrive à suivre sans effort, la RS penche là où il faut, quand il faut, en me donnant l’impression de vraiment faire corps avec elle, genoux parfaitement calés sous le réservoir. Je sens aussi, cependant, mes paumes de mains qui portent mon poids et me rappellent que la position est plus contraignante que sur la Vara. Idem pour la nuque, et heureusement qu’à force de rouler je me suis habituée au poids du casque, sinon j’aurais eu un torticolis.

Fin des virages, route plus ou moins droite. Dès que j’ouvre les gaz je suis propulsée en avant. Comme nous roulons en file indienne et qu’il y a des voitures, je n’ose pas doubler. Et pourtant, la RS avait largement le punch nécessaire, et plus encore !

Nous traversons un village. C’est là que le bât blesse : rayon de braquage proche du 0 absolu, certes la RS est assez maniable car dotée d’un centre de gravité plus bas, mais mes jambes restent courtes (hauteur de selle : 800, comme la Vara) et je ne suis franchement pas très à l’aise. En revanche, je passe mieux dans les ronds-points, qui sont ma terreur depuis ma chute en DR fin 98.

C’est l’heure de faire le plein … Dans ses bons jours, Yogi a une autonomie (maximale, précise-t-il !) de 162 bornes. Dans les mauvais … s’il attaque … dans les 130. C’est franchement « just » quand Béa et moi roulons en général minimum 150 bornes par virée. Allez, je lui rends sa bécane. Et pourtant, j’aurais volontiers continué.

Avant de me rendre ma Vara, Yogi m’explique que je vais avoir un choc. Je grimpe sur ma selle. Je mets mes mains sur le guidon. Mince, j’ai l’impression d’avoir les mains au-dessus de la tête … Beurk, c’est quoi, ça ? Pieds sur les cale-pieds de la Vara, je démarre et suis les collègues. Il me faut un quart d’heure pour me réhabituer et je regrette seconde après seconde la position sur la RS, qui m’a finalement bien mise en confiance. Je me sens trop haute sur la Vara, moins bien calée contre le réservoir, centre de gravité haut et sur l’arrière. Je comprends Yogi : quand on a goûté à la RS, le reste devient fade.

Je me réhabitue à ma Vara et je profite du retour sur Lourmarin pour attaquer avec. Peu de reprise pour dépasser, puis tous les virages entre 10 et 12000 tours. Yogi s’est arrêté attendre les autres, moi je file, j’ai enfin réussi à me débarrasser des voitures devant et je peux attaquer. Malgré son attente, Yogi arrive à peine 30 secondes derrière moi à Lourmarin. Ca donne une idée de la facilité de la RS en virage et de son punch sur la dernière ligne droite.

 

Alors, fi des polémiques, 4T – 2T : oui la RS est punchy en diable, oui c’est une sssale petite sssportive, oui elle pollue plus que la vara, non elle n’est pas faite pour les longs trajets et pour la ville, mais quel pied sur route dégagée … ou pas dégagée, car elle, contrairement à la Vara, permet presque toujours de doubler !

 

Conclusion : MERCI Yogi, et c’est quand que tu me reprêtes ta RS ?

Pas égoïste, il a accepté de venir me rejoindre, un jour, du côté de Fréjus, qu’on fasse la N7 entre Fréjus et Mandelieu avec sa RS. C’est une route que je connais, il y a de magnifiques virages dont certains avec très bonne visibilité et dont peu sont finalement piégeux. Là, je devrais pouvoir réaliser vraiment ce que ça fait d’être sur une bécane comme celle-là.

Et à la prochaine virée, c’est Val qui l’essaiera, la RS. Passera-t-elle aussi, comme moi, du côté obscur ?

V+ et allez voir aussi Vara-TDR-RS-XLR concentre dans le Vaucluse – 1er juin 2002

 

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