La Honda XLR 125 : trail des villes et des champs
D’autres photos à suivre (le temps de les scanner …)
Avis de Béa, ex-propriétaire :
LA
première, MA première, et à ce titre, la plus belle, merveilleuse etc. etc.
Elle a l’air d’une petite moto, mais quand même, j’aurais dû prendre des leçons
AVANT de tomber. Achetée le 15 mars, orteil cassé direct aux urgences le 16.
Même l’interne, motard lui aussi, m’a « engueulé » gentiment parce
que « même une 125 c’est une moto et il faut prendre des cours, vous
devriez allez voir Charly » . Il y a toujours un très
bon moniteur de moto école dans une région, demandez aux motards autour de
vous. Un collègue motard est venu à la maison pour me
baisser un peu la XLR car d’origine elle est très haute, les petites jambes
souffrent un peu de ne pas pouvoir vraiment poser le pied en toute sérénité.
J’ai appris ainsi que les réglages sont très faciles à faire mais que pour
recoller les caches en plastiques que j’avais fendu en tombant il fallait
démonter la selle et se faire chier pendant une heure parce que ce n’est pas
très accessible. La trousse à outil livrée avec est ridicule, mais elles le
sont très souvent. Surtout sur les petites motos.
Avec
elle j’ai avalé en solitaire beaucoup de routes des Alpes-de-Haute-Provence et
je me suis régalée : elle est robuste et sobre, étroite, on peut la tenir
serrée avec les genoux pour bien l’emmener dans les virages et se sentir très
solidaire de la machine. Pendant longtemps je ne lui ai trouvé que du
positif : comme tous les trails elle pardonne beaucoup aux débutants, elle
revient toute seule sur la trajectoire, elle accepte le manque d’anticipation
(peut-être moins que la Vara mais elle est très tolérante quand même) elle ne
m’a jamais fait de vacherie sur route et pourtant je l’ai emmenée sur des
routes vraiment « piégeuses » avec des nids de poule où aurait pu se
cacher une vache, des dos d’âne effrayants : la fourche amortit, avale, il
m’est arrivé de décoller mais sans risques réels. Pour bien apprendre, pour se
mettre en confiance, ça me paraît vraiment le top. Elle souffre peut-être d’une
absence de compte-tours mais elle se dirige très bien à l’oreille. Comme elle
atteint avec difficultés le 110 km/h on apprend très vite à monter en régime
sur chaque rapport, c’est une moto qui permet de faire ses armes dans la
prudence et le risque en même temps parce qu’elle pardonne, je l’ai déjà dit,
mais elle est moins débonnaire que la Vara, tu sens qu’elle te dit : la
prochaine fois… gare à toi.
J’ai
roulé ensuite avec le groupe de Varadéristes qui s’était formé, Cyril, Michel
et Annie, Val, Bernard, d’autres et la XLR n’a jamais été ridicule, ni même en
retrait, sa légèreté lui redonnant la puissance qui lui manque face aux
« grosses ». Pour les pique-niques, pour mon sac de travail, pour les
petites courses de tous les jours, Cécile m’a fait mettre un top-case, accepté
tranquillement par la XLR. L’avantage du trail c’est que le top leur va bien,
essayez d’imaginer un top sur une SVS ou sur une Hornet…( !!)
Voilà,
c’est ma première moto, je lui garde beaucoup de tendresse. C’est une petite
moto à voir mais qu’on ne s’y trompe pas, c’est une vraie moto. Elle a disparu
des catalogues et est remplacée par une « XR 125 L » je crois, qui
lui ressemble très fort. Petite moto très sympa, d’un entretien facile et peu
coûteux, robuste, plaisante au caractère marqué malgré tout, j’avais presque
envie de la reprendre pour la ville où elle est tout à fait à sa place aussi.
Avis de Pascale, actuelle propriétaire :
Avis de Cécile, ex-squatteuse :
La XLR, c’est comme une grande sauterelle … haute
sur pattes, maigre de réservoir, guidon très proche du corps, pneus à tétines
pour aller dans les champs, pas de doute, c’est un trail. Elle est assez légère
(environ 115 kg à vide) et, bien qu’elle se soit montrée globalement
increvable, Honda l’a retirée à plusieurs reprises de son catalogue … pour
mieux l’y remettre quelques années après.
En 2003, vous ne la trouverez plus, mais à sa place,
Honda sort la … XR … L. A part la fourche, vous verrez, peu de changements. Je
doute même que ce ne soit pas le moteur de la XLR qui ait repris du
service !
Bref, impressions sur la XLR : premiers essais,
je n’avais pas touché une moto depuis longtemps, elle se laisse prendre en main
assez aisément du fait de la position de conduite bien droite et de son poids
plume. En revanche, je souffre très vite de la prise au vent, faute de carénage
en tête de fourche. Les pneus ne donnent pas une confiance totale, mais de
toute manière, je n’attaque pas !
Plus tard, nous tentons un échange, Vara contre XLR.
A peine sur cette dernière, je la jette par terre … les tests s’arrêtent là
pour moi : y a pas à dire, il me faut une moto basse (non, pas un
custom !) et une position de conduite plus inclinée. Impossible pour moi
de revenir de la vara à la XLR, donc les tests s’arrêtent là !