Honda Varadero 125, pour tailler la route … doucement !
Les ébauches …
La pub officielle … et ma
Vara, sans le sabot mais avec topcase
Une
propriétaire de Vara … heureuse
Avis de Cécile, propriétaire heureuse :
Un collègue de bureau me prête sa Vara, pour
l’essayer, car je lui ai dit à la pause café que je n’aurais jamais les pieds
par terre avec ce monstre, mais qu’elle me plaît beaucoup. Le test de base est
concluant : pas besoin d’un tabouret pour monter, ni d’un trottoir pour m’arrêter
et poser le pied !
Du coup, nous partons pour quelques km histoire de
déjeuner chez lui. Et là, révélation : elle tourne toute seule, et son
poids (150 kg à sec environ) ne gêne absolument plus dès qu’on dépasse le 50
km/h. Elle donne immédiatement une impression de confiance, sans doute du fait
de son gabarit et de la protection apportée par le carénage tête de fourche …
Et hop, la Cécile commence à s’emballer.
Le week end arrive, j’ai déjà contacté Honda
Vuillermoz à Antibes (la pub est gratuite, ils sont sympas !) pour un
test. Béa est avec moi. A deux, sur la route du bord de mer direction la marina
et Cagnes, les sensations sont moyennes, le poids du passager n’arrangeant pas
la maniabilité. J’en ressors pourtant aussi enthousiaste que 3 jours avant, tandis
que Béa me dit que ce n’est pas une moto pour moi : trop haute, trop
lourde, et elle n’aime pas la position de conduite. Je passe outre, et je signe
illico presto subito …
Au fur et à mesure de l’utilisation et des
kilomètres, la vara se révèle fidèle à ma première impression : très bonne
tenue de route, excellent comportement en freinage (je sors peu sur route
mouillée), très facile à placer en virage, et je la trouve toujours aussi
belle. Et puis, personne ne veut croire que c’est une 125. En plus, menée à un
train raisonnable et uniquement sur route, c’est un vrai chameau :
j’arrive à ne faire le plein que tous les 500 km en fonction des itinéraires
que je suis !
Cependant, ses défauts se révèlent également :
trop haute pour mes 1,60 mètres, pour peu que le sol ne soit pas plan. Pas très
facile à manœuvrer. Et surtout, surtout, quel manque de pêche ! Elle
ressemble à une grande, mais les reprises et la vitesse de pointe ne sont pas
son fort. Les copains en gros cube avec qui je roulent ont un peu tendance à
l’oublier en cours de route, et à vérifier régulièrement si je suis déjà à fond
ou non (n’est-ce pas Thierry ?). Quant aux voitures, elles croient que je
vais pouvoir les dépasser sur 15 mètres, trompées par l’apparence de la bête.
Bref, je me sens en danger sur route rapide et sur autoroute, ou dès lors qu’il
y a beaucoup de circulation.
Alors voilà le bilan, pour moi : la Vara est
une 125 géniale, faite pour les balades champêtres entre amis (v+ aux
varasudistes ! http://www.varadero125.online.fr/forum) et pour ceux pour qui l’arsouille n’est pas
tout. C’est un pousse-au-crime : elle incite à passer le gros cube pour
mieux pouvoir se jouer de la circulation. Reste quand même que c’est une moto
très attachante, et que je la revendrai avec un gros pincement au cœur … et
sans trouver, dans les 500 ou 650 cm3, une bécane qui m’aura autant fait
rêver.
Avis de Béa, essayeuse ponctuelle (« elle veut pas me prêter sa
Vara ! ») :
A côté de ma XLR, toute fine et toute en hauteur, la
Vara fait envie, elle semble une vraie moto. Les motards que l’on croise s’y
laissent tromper : alors que personne ne répond à mes saluts en XLR, la
Vara se fait saluer « comme une grande », évidemment ça rend un peu
jalouse…
Elle monte tout de suite en vitesse, on sent que
pour une 125, elle a vraiment de la réserve de puissance. Sur les toutes
petites routes hyper viroleuses, avec des revêtements pourris où nous roulons
principalement, elle s’avère très confortable même si la XLR, plus légère et
plus nerveuse, arrive à la griller facilement.
Mais voilà, la Vara pardonne beaucoup plus :
elle avale les cahots sans broncher, la partie cycle permet de bien calculer
ses trajectoires, en sécurité, là où la XLR a parfois sauvagement
« ondulé » sous moi. Et à la moindre ligne droite, elle plante là la
XLR (que pourtant j’aimerai jusqu’au bout, parce que c’est ma première moto et
qu’elle m’a proposé une autre vie…).
Pour avoir parfois essayer de châler des copines sur
la XLR, je sais que la Vara est parfaite aussi pour le duo, jamais à la traîne
et vaillante y compris dans les montées souvent raides de Haute-Provence. Jamais de surprise
désagréable avec elle, y compris en autonomie, elle permet de vraies grandes
balades le dimanche sans se dire zut zut zut où pourrai-je bien trouver de
l’essence dans moins de dix kilomètres ?
Oui, elle est bien, elle donne envie de plus et elle
procure de vraies sensations de moto. Mais ma XLR aussi, avec son côté un peu
« rustique ». Et en plus, la XLR est plus à l’aise sur les pistes
forestières et montagnardes aux dires de Pascale qui l’a récupérée et qui en
est ravie. De fait, la Vara n’a de trail que le nom … Peut-être Pascale vous
parlera-t-elle de la XLR sur piste un jour prochain.