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L'arrière pays grassois - 16 et 17 mai

 

Une fois n'est pas coutume … c'est Béa qui grimpe sur la vara pour partir faire une balade dans l'arrière pays grassois. Quant à moi, je la suis en voiture, appareil photo à l'appui, avant que nous échangions les positions !

Distance : 266 km

 

1 – Sophia Antipolis - Gourdon

Béa est descendue pour le week end. Nous voici à une seule bécane, avec l'envie de rouler, et pour elle, de tester la vara en conditions réelles de roulage. Elle s'équipe, on sort vara et voiture du garage, et je jette mon équipement dans le coffre de l'astra.

 

Direction Valbonne, puis Opio et Chateauneuf-pré-du-lac, pour démarrer. La route a de beaux virages, mais la circulation y est souvent assez dense, et la route, entre les arbres, n'offre pas souvent assez de visibilité pour dépasser. Nous nous traînons donc lamentablement derrière d'autres véhicules. Nous entamons ensuite la montée vers Gourdon, où quelques belles courbes permettent à Béa de tester ses sensations sur la vara. Comme elle n'a pas encore touché au gros cube, elle se trouve finalement très en confiance, beaucoup plus que sur sa propre XLR. Elle en profite d'autant plus qu'entre Chateauneuf et Gourdon, le revêtement est de très bonne qualité sur la première partie du parcours (jusqu'au grand virage à droite limité à 50). Ensuite, la route se dégrade et devient plus étroite, mais la tenue de route et la souplesse de la vara permettent quand même à Béa de maintenir une bonne allure.

Nous profitons aussi de la vue dégagée sur Gourdon pour faire une courte pause photo, avec le village d'un côté et la mer de l'autre.

 

Malgré les nuages menaçants, nous décidons de poursuivre notre périple.

 

2 – Gourdon - Gréolières

Après Gourdon, nous continuons donc tout droit et entamons la descente le long de la vallée, vers Bramafan. Là encore, la qualité du revêtement limite de fait notre vitesse : la route est un peu bosselée, et surtout, on trouve fréquemment des gravillons dans les 4 ou 5 épingles. Au fur et à mesure que nous descendons, la circulation se raréfie. Tant mieux car la route se fait également de plus en plus étroite, tout particulièrement après la bifurcation. A la belle saison, il n'est pas rare de ne plus très bien pouvoir croiser les camping car qui, obnubilés par le paysage et l'absence de parapet à la descente, roulent résolument au milieu.

Après Bramafan, là encore, difficile d'attaquer car le revêtement n'est pas constant. La route étant plus large, Béa réaccélère cependant avec plaisir. Quant à moi, je commence à trouver le temps très long, en voiture derrière elle ! Sur cette portion de route entre Bramafan et Gréolières, il n'y a qu'un réel danger : une épingle à droite qui se referme beaucoup plus qu'elle ne le laisse penser à l'entrée. D'ailleurs, Béa est sortie complètement à gauche, heureusement, personne en face.

A Gréolières, pour les randonneurs, cela vaut le coup de s'arrêter. Ce village de montagne a évolué avec les siècles. On voit d'ailleurs sur la droite, un peu en hauteur, les ruines de l'ancien village abandonné progressivement au 20 siècle. D'en dessous partent de superbes sentiers de randonnée qui amènent jusqu'à la cime du Cheiron que l'on voit tout en haut de la falaise, et qui est le point culminant de la station de ski de Gréolières les Neiges qu'on atteint en poursuivant la route et en contournant complètement l'éminence. Mais la cime du Cheiron, on vous la racontera dans les randos pédestres !

 

4 – Gréolières – Caille – RN 85 – Fayence

Après Gréolières, on poursuit sur une route splendide, en corniche, avec en 3/4 arrière par rapport à soi, la mer, toujours présente. Mais cette partie là, je vous la raconterai dans le cadre de ma virée avec Jean-Marie. La route est ici de très bonne qualité, très agréable à rouler, mais malheureusement elle devient rapidement assez droite, tout particulièrement lorsqu'elle rejoint le plateau.

Nous laissons la bifurcation pour Gréolières les Neiges à droite, et, après une pause pipi, je craque et pique la moto à Béa avant de continuer sur Caille. Hélas, me voici sur une route droite et sans histoire.

Arrivées sur la N85, nous décidons, au vu du temps certes un peu menaçant mais toujours agréable, de poursuivre notre périple en rejoignant Fayence, puis le Var. J'appâte Béa en lui promettant qu'elle pourra ainsi se faire un petit tour de manège en vara sur la RN7 entre Fréjus et Mandelieu … Elle reste donc en voiture derrière moi.

Bien lui a pris de ne pas avoir voulu reprendre la bécane tout de suite après que nous ayons récupéré la RN85 : nous coupons par la petite route de Mons, en forêt, dont le revêtement est tellement dégradé, avec en plus la menace de me voir couper la route à tout moment par des VTT en train de faire une compet, que je roule péniblement entre 30 et 60 à l'heure, quasiment debout sur les cale-pieds tellement la bécane saute et tressaute. Et encore, c'est un trail … Après Mons et en direction de Fayence, la qualité du revêtement s'arrange un peu et je peux enfin rouler.

C'est après Fayence que tout s'arrange : la route de St Paul en Forêt est superbe, le revêtement a même été refait au niveau des courbes après St Paul. Un vrai billard, un vrai régal. Je peux enfin attaquer, je me sens bien sur la vara et j'ai envie de rouler indéfiniment, tandis que Béa, elle, doit pester de rater ça derrière son volant … Les courbes s'enchaînent, c'en est un régal.

Nous redescendons ainsi jusqu'à Fréjus où je crie pitié pour pouvoir faire une pause pipi et manger avant d'échanger à nouveau nos montures …

 

4 – Fréjus - Auribeau sur Siagne - Saint Vallier de Thiey - Grasse - Valbonne - Sophia

J'explique à Béa qu'elle pourra se faire plaisir un peu plus haut, et en attendant je passe devant pour lui montrer la route. On démarre en zone commerciale, où on enchaîne les ronds-points sans intérêt au milieu de la circulation jusqu'à ce que nous retrouvions la partie intéressante de la RN7 juste avant Fréjus.

Là, je laisse Béa partir devant, sachant qu'elle doit m'attendre à la bifurcation qui conduit vers le Lac de St Cassien. Dans l'intervalle, il y a une petite dizaine de kilomètres de virolos en montée, pour se déchaîner, avec un revêtement parfait, tout juste parfois parsemé de gravillons lorsqu'il y a eu de fortes pluies qui ont raviné le massif de l'Esterel longé par la route.

Béa se régale. On se retrouve en haut, je lui propose de refaire un tour mais elle a peur d'abuser. Je lui réclame alors un ultime échange, de manière à ce que je puisse m'offrir aussi mon petit tour de N7 … Cooool !

Une fois nos tours de manège terminés, nous reprenons nos places respectives : moi dans la voiture, Béa sur la vara. Nous longeons le lac de St Cassien pour remonter sur Grasse par le chemin des écoliers. Hélas, si la route du lac est assez jolie, il est difficile d'y rouler : les voitures sont nombreuses et il y a une belle bande blanche, ou de la circulation en face, qui empêche de dépasser. Béa passe, pas moi. Elle m'attend un peu plus loin. Consolation, vu la vitesse à laquelle on roule, je peux prendre une photo …

Une fois le lac passé, je repasse devant pour montrer la route à Béa et nous prenons à droite, sur l'axe Draguignan-Grasse, assez roulant. Comme nous ne sommes pas (encore) assez fatiguées, j'enquille sur la route d'Auribeau sur Siagne et St Cézaire, de manière à ce que Béa découvre les charmantes routes (plutôt bonnes et avec quelques virages agréables) qui mènent à ces villages de l'arrière-pays grassois. Sous un temps de plus en plus menaçant, nous poursuivons jusqu'à St Vallier où je propose à Béa, devant les risques d'averse, de prendre sa place, mon pantalon en cuir étant sans doute un poil plus étanche que son jean …

A peine est-elle dans la voiture qu'une première averse surgit, mouillant assez la route pour que je doive être prudente à la redescente vers Grasse par la N85. Dommage, car il y a des virages sympas et le revêtement y est très bon.

J'ai à peine fait 2 kilomètres que l'orage s'abat, particulièrement violent. 100 mètres plus loin, ce n'est même plus la peine que je m'arrête pour m'abriter avec un groupe de motards allemands : je suis déjà totalement trempée et l'arrêt voudrait dire froid glacial. Je poursuis donc, et, loin de me régaler sur cette belle N85, je guette l'aquaplaning à chaque freinage, et la glissade à chaque virage. Les pneus de la vara tiennent assez bien sous la pluie et sur revêtement humide, mais là, la route s'est transformée en piscine et j'ai l'impression que mon pneu avant se prend pour l'étrave d'un NGV filant vers la Corse …

La pluie cesse peu après Grasse, je peux faire le plein, essuyer ma chaîne et la graisser après Chateauneuf, où la route est sèche, à l'inverse de mon pantalon et de mes chaussures, détrempées. Je n'aurai in fine que le haut de sec … pour le reste, on aurait dit que chaussettes, slip et bas du T-shirt sortaient tout droit d'une machine à laver dont la vidange et l'essorage auraient été en panne.

Bref, après une journée comme celle là, rien de mieux qu'un bon bain chaud !

 

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