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27 avril 2002 : escapade dans le Vaucluse

Nous devions réussir à faire la première concentre de Vara pour le Sud Est. Le sort en a décidé autrement, Val et Daniel n’étant plus libres.

Béa et moi filons cependant, comme prévu, à Apt … si ce n’est que du coup, nous partons beaucoup plus tard … et en prenant le chemin des écoliers !

Compter à peu près 200 km aller-retour.

 

1 – Les Mées – Banon

Nous filons en direction de Dabisse puis Oraison, afin d’éviter la nationale. D’Oraison, nous montons vers La Brillanne et traversons Forcalquier avant de nous diriger vers St Michel l’Observatoire, puis Revest-des-Brousses. Les routes sont assez étroites, mais sans histoire, à part, entre St Michel et Revest, un virage vicieux avec un revêtement tellement mal fichu que la XLR de Béa a décroché : l’impression d’avoir un serpent sous les fesses, et la moto qui zigzague au mauvais moment ! Pas de mal cependant, juste un coup au cœur. Et moi qui n’arrive pas derrière … Je suis juste en train d’enlever les multiples cadavres d’insectes de ma visière histoire de voir à nouveau la route !

A l’origine, nous avions prévu de bifurquer bien avant Banon. Mais comme nous avons raté la route, c’est l’occasion pour moi de découvrir ce village (rapidement, certes, mais c’est toujours ça). Banon est en effet célèbre pour son fromage de chèvre (le Banon, eh oui, c’est original) enveloppé dans des feuilles de châtaignier. A consommer bien mûr (mais pas trop, sinon il devient assez infect). Vous pouvez aussi, lors de votre séjour en bécane dans le 04, acquérir les œuvres, en livre de poche, de Pierre Magnan, auteur local. Je vous recommande les aventures du Commissaire Laviolette, et tout particulièrement le Commissaire dans la Truffière dont l’histoire se déroule autour de Banon, dont l’autre spécialité, vous l’aurez deviné, était l’or noir … bien qu’à votre arrivée, c’est des champs de lavande que vous découvrirez dans la plaine au pied du village.

Vue … lointaine, certes, sur Banon


 

 


2 – Banon - Oppedette

De Banon, nous reprenons une petite route, la D51, en direction Simiane la Rotonde. Nous bifurquons sur la D201 pour filer vers Oppedette. Je ne sais pas à quoi m’attendre, c’est Béa qui a décidé du détour …

La route monte et descend, tourne un peu, et hop, nous arrivons à Oppedette où nous nous garons près de la mairie. Je me suis déjà arrêtée, en contrebas, pour admirer le paysage … c’est donc avec joie que je suis Béa dans ce vieux village provençal, perché au bord d’une immense fissure : c’est le canyon d’Oppedette.

Nous nous promettons de revenir avant l’été ou cet automne, de passer une nuit sur place et de faire une rando pédestre dans le canyon. C’est Béa qui doit nous organiser ça … week end perdu au bout du monde, à se rincer les yeux !

Le village d’Oppedette

 

Aperçu du Cañon d’Oppedette

 

Vue depuis le village d’Oppedette

 

3 – Oppedette – Apt

Nous redescendons direction Viens, là où il n’y a pas de route sur ma carte … et pourtant, elle existe, et nous permet en fait de rejoindre la N100 aux alentours de Castellet. S’ensuit alors un parcours morne, derrière campings car et voitures, que nos 125 ne nous permettent pas de doubler.

Nous arrivons à Apt à l’heure de la pause : les magasins sont fermés, nous traversons la ville pour chercher de quoi nous faire des sandwich avant de tomber sur une manifestation place de la Mairie. Nous nous joignons aux protestataires silencieux, et tombons sur des amis de Béa. Après ¼ d’heure de tchatche, il fait toujours faim et nous remontons vers l’entrée du village, non sans nous acheter des glaces artisanales et fort bonnes au passage …

Nous décidons de rentrer, c’est pas le tout, il y a les courses à faire et les top cases sont trop petits. Nous décidons quand même de prendre un chemin détourné pour éviter l’horrible N100.

Photo (ratée) de la porte d’Apt

 

4 – Apt – Manosque

Nous prenons la direction de Lourmarin, par la D943, qui au bout de quelques kilomètres se révèle sinueuse à souhait pour nos motos. Les virages s’enchaînent sans traîtrise particulière. Visiblement, c’est la route des motards : si nous voyons peu de caisses, nous croisons et sommes dépassées, en revanche, par nombre de gros cubes qui posent les genoux dans les virages. Ouais, pour nous, il y a encore du boulot !

Nous continuons par la D56 (direction Cucuron) puis D27, pour rejoindre Pierrevert via la Bastide des Jourdans. Nous retrouvons le vent, latéral, plutôt désagréable. Pour le reste, peu de voitures, nous pouvons donc rouler assez tranquillement sur une route sans histoire. Toujours dans l’étape touristique, Pierrevert est LA zone viticole des Alpes de Haute Provence. Il s’y produit un petit vin de pays, à boire jeune, qui n’est pas désagréable sur une bonne daube de sanglier …

Nous redescendons sur Manosque. La traversée du centre est un calvaire, avec ses priorités à droite et les caisseux qui grillent le passage, tournent sans mettre leur clignotant et pilent allègrement sans raison.

 

5 – Manosque – Les Mées

Nous retrouvons enfin la N96, morose, avec un vent latéral qui nous pousse désagréablement, tandis qu’une fois encore, nous avons toutes les peines possibles à dépasser les autos … Heureusement, nous bifurquons à La Brillanne pour rejoindre Oraison et la route de Dabisse.

Nous sommes rentrées à temps pour faire les courses. Avec notre petite escapade à Oppedette et la halte glacière à Apt, nous avons mis au total environ 5h.

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